vendredi 2 septembre 2016

Moi, Malala

Résultat de recherche d'images pour "moi malala hachette"Titre : Moi, Malala
Auteur : Malala Yousafzai et Patricia McCormick
Traducteur  : Michel Laporte
Editeur : Hachette
Collection Témoignages
Nombre de pages : 282
Résumé :
« Je veux raconter mon histoire, mais ce sera aussi l’histoire des 61 millions d’enfants non scolarisés. Je veux qu’elle participe au mouvement qui donnera à chaque garçon et à chaque fille le droit d’aller à l’école. C’est un droit élémentaire pour eux. » 
Malala Yousafzai
 Le 9 octobre 2012, dans le camion qui fait office de bus scolaire, Malala, 15 ans, reçoit d’un Taliban une balle dans la tête. Cette jeune Pakistanaise gêne les extrémistes religieux par son engagement pour l’éducation des filles, commencé alors qu’elle n’avait que onze ans. 

Ca faisait longtemps que je voulais le lire. Très looooongtemps. Du coup, quand je l'ai vu à la médiathèque, j'ai presque sauté dessus...
Et, comme je vous le disais récemment, en ce moment, pour moi les coups de coeur marchent par deux...

Ce livre m'a bouleversée. Complètement. Il est impossible de sortir indemne de cette lecture. Impossible.
C'est bien différent des romans que je lis, d'habitude...

A travers les yeux et les mots de Malala, on découvre un autre monde. Une autre culture, pleine de soleil, de rire et de joie. J'ai complètement été transportée au Pakistan, durant ma lecture.
Puis arrivent les talibans. Et tout change. Le soleil, de chaleureux, devient ardent, trop chaud, sur les nuques accablées de malheur. Violence, malheur. De plus en plus, on saisit quel genre de monde ils veulent imposer.
On comprend mieux à quel point, l'éducation, c'est important. Impossible de ne pas remarquer le contraste hallucinant entre tous ces enfants qui rêveraient, qui donneraient tout pour aller à l'école. Et nous, qui y retournons en traînant les pieds, sans nous rendre compte de notre chance.
Ce livre m'a bouleversée. Car, si l'histoire commence entre les rires d'enfants et le soleil, elle se poursuit en passant par le sang et les larmes. Malala s'est pris une balle dans la tête. Ce n'est pas comme si un personnage de roman s'était pris une balle dans la tête. Non. Ca s'est réellement passé. Elle a bel et bien élevé sa voix. Ils ont bel et bien essayé de la faire taire. Mais ils n'ont réussi qu'à intéresser le monde entier à elle.

Malala, c'est quelqu'un auquel, au cours de ma lecture, je me suis identifiée. C'est peut-être bizarre de dire ça, parce qu'elle est réelle, parce qu'elle est vivante, mais c'est la vérité. J'ai trouvé des points communs entre nous. C'est peut-être arrogant. Mais c'est vrai.
Et ça n'a rendu la lecture que plus poignante. Plus prenante.

Cette autobiographie, c'est un séisme. Une inondation. Une éruption volcanique. Ma chronique est peut-être plus courte que d'habitude, mais c'est ce que j'ai ressenti. Pour ce livre, je n'ai pas envie de parler style, intrigue, personnages, pas envie de conclure par un petit résumé de ma critique. Pour ce livre, je veux dire autre chose.

Lisez ce livre.
Lisez-le.


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