dimanche 25 décembre 2016

Liberté surveillée

Titre : Liberté surveillée
Auteur : Oisin McGann
Traducteur :
Editeur : Fleurus
Collection Mango
Nombre de pages : 336
Résumé :
XXIIIe siècle, la Terre est recouverte par les glaces. Quelque part dans le Pacifique Sud, un vaste dôme abrite la ville de Ash-Harbour. La Machine, gigantesque construction de fer et d'acier, y fournit aux hommes la chaleur vitale. A 16 ans, Sal a toujours entendu dire que les Horlogers, impitoyables gardiens de la Machine, n'existaient pas. Jusqu'au jour où sa vie de lycéen tranquille bascule : son père, accusé de meurtre, disparaît. Traqué, l'adolescent part à sa recherche dans les dédales de la cité. Une quête qui le conduit aux portes de la Machine où il découvre enfin la vérité. Mais à quel prix ?

J'avais envie d'une dystopie, et ce livre avait l'air pas mal, donc je l'ai emprunté à la médiathèque. Et je me suis donc lancée dans cette lecture.

On découvre ici un univers dystopique très sombre, mais qui reste très classique. La pauvreté est étouffante, un groupe d'adolescents tentent de dénoncer le complot d'industriels pleins aux as... La ville est construite sur nivaux et on ne voit pas le soleil dans les étages inférieurs... Cela m'a beaucoup, beaucoup rappelé d'autres livres ( bien que pour le coup je ne me rappelle plus des quels ! ) et j'ai regretté ce manque d'originalité niveau univers. L'auteur mise tout sur la Machine, pourtant il aurait gagné à être creusé dans d'autres directions. Néanmoins, l'ambiance nous prend à la gorge, avec son atmosphère très sombre ( un peu déprimante, il faut le dire ).

L'intrigue est plutôt entraînante, on ne s'ennuie pas grâce à l'action dominante, et aux multiples rebondissements qui prennent le lecteur par surprise. Néanmoins, justement, ces rebondissements, s'ils sont inattendus, n'en restent pas moins souvent clichés, des ficelles pour alimenter le récit et garder le rythme... Cela reste un défaut acceptable, cependant, comparé à la fin ! La fin !!! Affreuse ! Tous les ingrédients étaient réunis pour faire une fin assez déprimante, on nous dit même assez clairement qu'il n'y aura pas de fin joyeuse. Au dénouement, tout part en catastrophe. Et là, hop, une ellipse temporelle, et on se retrouve avec un happy end gnian gnian à la gomme ( non que j'ai quelque chose contre les happy ends, je les aime quand ils sont justifiés ). Ca a ruiné toute la bonne disposition que j'avais envers ce livre.

Le style de l'auteur est agréable à lire, bien que pas non plus extraordinaire. Il apporte du dynamisme à la lecture, au détriment des émotions des personnages, trop vite esquissées à mon goût. Pour moi, cela signe une histoire tout en action, pas vraiment de qualité...

Les personnages m'ont paru très clichés, en deux dimensions. Je n'ai ressenti aucun attachement envers eux, j'ai même éprouvé de l'agacement à leur égard ( principalement envers Cléo qui m'a tapé sur les nerfs dès le début ). Cela m'a encore plus refroidie vis-à-vis de cette histoire qui m'a déjà déçue...

Une lecture décevante, avec des personnages clichés, une intrigue cliché, un univers cliché, tout esquissé pour laisser la place centrale à l'action... en proposant une fin... voilà. Si vous voulez vous vider l'esprit, c'est le livre à lire. Sinon, on passe son tour.

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1/5

2 commentaires:

  1. Bon, eh bien, je passe mon tour sans hésiter ! Déjà que je n'aime plus trop les dystopies...

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    1. J'aime toujours ce genre, bien que je me sois un peu lassée par un moment ; en ce moment, j'ai de nouveau envie d'en lire...
      Mais cette lecture-ci fut particulièrement mauvaise...

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